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Created in collaboration with FUNCTION and SUPERFANTASTIC, discover an exploration of ballroom culture through the lens of chosen family and in celebration of Pride Grâce à une collaboration entre FUNCTION et SUPERFANTASTIC, découvrez la culture ballroom à travers le prisme de la famille choisie et en célébration de la Fierté

Words by Connor Garel Rédaction : Connor Garel

Is it a coincidence that, once the pandemic lockdowns had settled and social distancing measures had relaxed, the first event FUNCTION hosted was at a Toronto music venue called History? There had been smaller scale events before, at the creative co-working hub Artscape Daniels Launchpad, but in 2022, the second World AIDS Day Ball became the biggest showcase of Canadian ballroom talent Toronto had ever seen—when 1,200 people showed up and the cash prizes totalled over $20,000. The grand ambition of FUNCTION, co-founded by Nikolaos Théberge-Dritsas and Tamar Carter, has always been to celebrate ballroom culture, and to present it in the best possible light. But the work goes further. It has also included sexual health education, HIV advocacy, facilitating queer intergenerational knowledge exchange, establishing scholarships, producing fashion editorials (like this one), and finding paid opportunities to remind ballroom talent that they can thrive in other rooms, too. Est-ce une coïncidence si, une fois les confinements provoqués par la pandémie terminés et les mesures de distanciation sociale assouplies, le premier événement organisé par FUNCTION s'est déroulé dans une salle de concert torontoise appelée History? Des événements de plus petite envergure avaient déjà eu lieu auparavant, à l’espace de travail créatif collaboratif Artscape Daniels Launchpad, mais en 2022, le deuxième World AIDS Day Ball est devenu la plus grande vitrine de talents canadiens de ballroom que Toronto ait jamais connue : 1 200 personnes se sont rassemblées et des prix en argent totalisant plus de 20 000 $ ont été remis. La grande ambition de FUNCTION, cofondée par Nikolaos Théberge-Dritsas et Tamar Carter, a toujours été de célébrer la culture du ballroom et de la présenter sous son meilleur jour. Mais son travail ne s’arrête pas là. Il comprend également l'éducation à la santé sexuelle, la sensibilisation au VIH, la facilitation d’échanges de connaissances intergénérationnels entre personnes queers, la création de bourses d'études, la rédaction de reportages mode (comme celui-ci) et la recherche d'opportunités rémunérées pour rappeler aux talents du ballroom qu'ils peuvent aussi s'épanouir dans d’autres sphères.

With their latest project, a Pride campaign with Holt Renfrew, FUNCTION invites you into their electric, familial universe by introducing the House of Renfrew: Aura (Nikolaos), Tamar, Jazmine, Lamei (Kayshawna), Lavender, and Akil. Tamar and Jazmine form a parent-kid duo, an intimate and uniquely queer relation that forms the spine of the underground culture. Nikolaos and Akil, too. But Kayshawna and Lavender were selected as new talent, for the impressions they’ve already made in the scene. This campaign, says Nikolaos, pulls from ‘80s ballroom: “dripping excess, ‘more is more’—but reimagined for 2025. The references stay timeless: parenthood, chosen family, identity. But the look and feel? Old-school opulence meets the fantasies of today.” Avec son dernier projet, une campagne avec Holt Renfrew pour la Fierté, FUNCTION vous invite dans son univers électrique et familial en présentant la Maison des Renfrew : Aura (Nikolaos), Tamar, Jazmine, Lamei (Kayshawna), Lavender et Akil. Tamar et Jazmine forment un duo parent-enfant, une relation intime et singulièrement queer qui constitue l’épine dorsale de la culture underground. Nikolaos et Akil aussi. Mais Kayshawna et Lavender ont été sélectionnées comme nouveaux talents, pour l’impression qu’elles ont déjà laissée sur la scène. Cette campagne, explique Nikolaos, s’inspire du ballroom des années 80 : « un excès dégoulinant où prime l’abondance – mais réimaginée pour 2025. Les références quant à elles restent intemporelles : la parentalité, la famille choisie, l’identité. Et l’ambiance? L’opulence à l’ancienne rencontre les fantaisies d’aujourd’hui. »

And what is ballroom if not an intricate work of fantasy? Even a decade after I first discovered it, it is still unlike any other space I’ve ever encountered. To those who’ve only seen its vestiges in RuPaul’s Drag Race or Beyoncé’s Renaissance, it may seem like a lot of pomp and pageantry, just a circuit where queer folks compete in opulent performances split into categories like Runway, Face, Performance (styles of vogue), and Realness. But it’s also a radical site of play and love and acceptance. Most of the conventions of our rigid social world—of gender and how to perform it, of sexuality and how to express it, of family and whom it comprises—are casually flouted here, shuffled and remade in the image of desire: you can be who you are or who you wish you were. And if there’s nobody around to raise you right, then you can always raise each other. Et qu'est-ce que le ballroom, sinon une œuvre complexe de fantaisie? Même dix ans après l’avoir découvert, il ne ressemble à aucun autre espace que je connaisse. Pour ceux qui n'en ont vu que les vestiges dans RuPaul's Drag Race ou Renaissance de Beyoncé, il peut sembler n’être qu’un monde d’apparat et de splendeur, un simple circuit où les personnes queers s'affrontent dans des performances opulentes réparties en catégories comme Runway, Face, Performance (styles de vogue) et Realness. Mais c'est aussi un milieu où règnent jeu, amour et acceptation. La plupart des conventions de notre monde social rigide – du genre et de la manière de le mettre en scène, de la sexualité et de son expression, de la famille et de ses membres – sont ici bafouées avec désinvolture, remaniées et remodelées à l'image du désir : on peut être qui on est ou qui on rêve d'être. Et s’il n’y a personne pour vous élever correctement, il est toujours possible de s'élever les uns les autres.

“When it comes to biological family, you’re kind of dealt the hand that you’re dealt, and you have to work your way through it,” says Nikolaos. Sometimes, he says, the love improvised by your biological family can turn malignant. Sometimes, they don’t come around on your queerness, your difference. “The fact that you’re able to go out there and find people who see you for who you truly are, and [who] respect and honour that—that you can choose those people to put your life, your trust, your everything into…it’s probably one of the most powerful things in ballroom.” « Quand il s'agit de votre famille biologique, vous devez en quelque sorte composer avec la réalité à laquelle vous êtes confronté, et vous débrouiller », explique Nikolaos. Parfois, ajoute-t-il, l'amour improvisé par votre famille biologique peut être nocif. Parfois même, votre famille ne reconnaît pas votre identité queer, votre différence. « Le fait de pouvoir aller de l'avant et de rencontrer des personnes qui vous voient tel que vous êtes vraiment, qui le respectent et l'honorent, et le fait de pouvoir choisir les personnes dans lesquelles investir votre vie, votre confiance, tout votre être… c'est probablement l'un des aspects les plus puissants du monde du ballroom. »

Kayshawna's life was very different before she found ballroom. She was born and raised among the warm breezes of Barbados, in a southwestern parish that houses the nation’s capital, but she did not grow up in the city. It’s worth noting that Barbados is small. You could fit the whole island into the city of Toronto, all 280,000 people and all their clothing, twice over, and you’d still have room for more. Because of this, and because the island had laws criminalizing LGBTQ2S+ people until late 2022, many conceal their identities as a form of protection. Kayshawna came of age with the acute awareness of the hatred and violence queer people endured in her community. The transition she desired for herself didn’t feel safe. La vie de Kayshawna était bien différente avant qu'elle ne découvre le ballroom. Elle est née et a grandi sous la douce brise de la Barbade, dans une paroisse du sud-ouest qui abrite la capitale du pays, mais elle n'a pas grandi en ville. Fait important à noter, la Barbade est si petite qu’on pourrait faire tenir toute l'île dans la ville de Toronto, ses 280 000 habitants et tous leurs vêtements, deux fois même, et il y aurait encore de la place. Pour cette raison, et parce que l'île disposait alors de lois criminalisant les personnes 2SLGBTQIA+, et ce, jusqu'à la fin de 2022, beaucoup dissimulent leur identité pour se protéger. Kayshawna a grandi avec une conscience aiguë de la haine et de la violence que subissaient les personnes queers dans sa communauté. La transition qu'elle souhaitait pour elle-même ne lui semblait pas sûre.

Lamei wearing a pleated white top and skirt with sunglasses and boots. / Lamei portant une jupe et un haut blanc plissés avec des lunettes de soleil et des bottes.
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It wasn’t until she saw an episode of Ryan Murphy’s Pose that she realized another way of living was possible, and that a whole world existed where love was the ethos and she could be embraced not despite who she was, but because of it. “When I first arrived, community felt like something I had to earn—a place where I needed to prove myself to be accepted,” she tells me. “Now, community means mutual support, authenticity, and shared growth. It’s not about fitting in: it’s about showing up as you are and being held by people who genuinely want to see you thrive.” Kayshawna walks the Runway category. She speaks softly and can, at first, seem shy, but she becomes indomitable when she storms the catwalk, gilded by invincibility. “When I’m walking, I feel fab—like I’m the most fabulous girl. There’s nobody that can beat me.” Ce n'est qu'en voyant un épisode de Pose de Ryan Murphy qu'elle a compris qu'une autre façon de vivre était possible, et qu'il existait un monde où l'amour était la devise et où elle pouvait être accueillie non pas malgré qui elle était, mais en raison de qui elle était. « À mon arrivée, la communauté était quelque chose que je devais mériter, un lieu où je devais faire mes preuves pour être acceptée, me confie-elle. Aujourd'hui, la communauté est synonyme de soutien mutuel, d'authenticité et de croissance partagée. Il ne s'agit pas de s'intégrer : il s'agit de se montrer telle que l'on est et d'être soutenue par des personnes qui souhaitent sincèrement vous voir vous épanouir. » Kayshawna défile dans la catégorie Runway. Elle parle doucement et peut paraître timide au premier abord, mais elle devient indomptable lorsqu'elle prend d'assaut le podium, parée de son aura d’invincibilité. « Quand je défile, je me sens fabuleuse, comme si j'étais la plus belle des femmes. Personne ne peut me battre. »

Lavender voguing and wearing a printed long-sleeved mini dress. / Lavender qui vogue, vêtue d’une minirobe imprimée à manches longues.
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Similarly, finding ballroom at the start of her transition helped to shape Lavender’s sense of self, and her relationship to her womanhood. She walks the Performance category, and when she hears the beat pump and the emcee’s invigorated chant, what emerges from her is a spiritual and mental connection to her ideal self—one she can’t yet physically access because of the cost-prohibitive nature of medical transition. “When I’m clicked into my performance, it feels like I’m in my dream body: I can forget the dysphoria and insecurity that surrounds me, and claim the power of femininity for myself,” she says. De même, le fait d'avoir découvert le ballroom au début de sa transition a contribué à façonner l'estime de soi de Lavender et son rapport à sa féminité. Elle défile dans la catégorie Performance, et lorsqu'elle entend le rythme et le chant stimulant du maître de cérémonie, elle ressent une connexion spirituelle et mentale avec son idéal, auquel elle ne peut pas encore accéder physiquement en raison du coût prohibitif de la transition médicale. « Quand je suis pleinement investie dans ma performance, j'ai l'impression d'être dans le corps de mes rêves : je peux oublier la dysphorie et l'insécurité qui m'entourent et m'approprier le pouvoir de la féminité », explique-t-elle.

Lavender was born in northwestern Ontario, but she was raised in Toronto, where she spent years researching LGBTQ2S+ history and watching ballroom clips without realizing there was a whole scene right here, in Canada. “I thought I was alone here,” she says. But then, during the pandemic, she went to the Royal Summit Kiki Ball at the Underpass, and was struck by the sudden realization that there was a whole community of people like her, many of whom were exploring their gender with each other’s unconditional encouragement. Lavender est née dans le nord-ouest de l'Ontario, mais a grandi à Toronto, où elle a passé des années à faire des recherches sur l'histoire 2SLGBTQIA+ et à regarder des vidéos de ballroom sans savoir qu'il existait toute une scène ici, au Canada. « Je pensais être seule ici », dit-elle. Mais pendant la pandémie, elle s'est rendue au Royal Summit Kiki Ball au Underpass et a soudain pris conscience qu'il existait toute une communauté de personnes comme elle, dont beaucoup exploraient leur genre grâce à l'encouragement inconditionnel des autres.

“What ballroom offered me was the ability to just be a girl, with no parentheses, disclaimers, or discomfort. Ballroom just took me as I was and gave me the space to become who I am,” she says. “The most important thing is that, when your traits aren’t celebrated in the outside world, you have an anchor here to hold you, for when you walk out and face the judgment of the world.” « Ce que le ballroom m'a offert, c'est la possibilité d'être simplement une fille, sans parenthèses, sans mises en garde ni gêne. Le ballroom m'a acceptée telle que j'étais et m'a donné l'espace nécessaire pour devenir qui je suis, affirme-t-elle. Le plus important, c'est que, lorsque vos qualités ne sont pas valorisées par le monde extérieur, vous avez ici un point d'ancrage pour vous soutenir, lorsque vous sortez et affrontez le jugement du monde. »

Akil wearing a patterned sheer turtleneck and green pants, posing in front of a table of trophies. / Akil portant un col roulé transparent à motif et un pantalon vert, devant une table jonchée de trophées.
CASABLANCA | Shirt. Stylist’s own. CASABLANCA | Chandail. Vêtement appurtenant au styliste.

Akil was drawn into the scene for similar reasons. As a rapper, he sees parallels between ballroom and hip-hop culture, but he was also charmed by the seamless blend of dance and fantasy-making. Ballroom gave him a new avenue to express what he was feeling, to say the unsayable without speaking at all—through movement, through vogue. “From the outside looking in, ballroom was a space that was unapologetically queer, creative, and a celebration of blackness,” he says. “It has definitely made me more confident in my identity and expression. Knowing that there’s so many other people like me gives me further drive to represent this community and connect with my own.” Akil a été attiré par cette scène pour des raisons similaires. En tant que rappeur, il voit des parallèles entre la culture ballroom et la culture hip-hop, mais il a également été séduit par le mélange harmonieux de danse et de création fantastique. Le ballroom lui a offert un nouveau moyen d'exprimer ce qu'il ressentait, de dire l'indicible sans même parler – par le mouvement, par le voguing. « Vu de l'extérieur, le ballroom était un espace résolument queer, créatif et une célébration de l’identité noire, explique-t-il. Cela m'a clairement donné plus confiance en mon identité et mon expression. Savoir qu'il y a tant d'autres personnes comme moi me donne encore plus envie de représenter cette communauté et de me connecter à la mienne. »

The whole culture has been a lifeline to Jazmine. It gave her a language to understand who she was, and a mother figure who has been a guiding light in her life ever since. She was 18 when she first stumbled upon the scene, flanked by two friends she had accompanied to The 519 on Church Street in Toronto, and remembers seeing Tamar and feeling her heart sink. “It was like looking into a mirror,” she says, eyes wide as a doe’s. (Like mirrors, they both describe it in the same exact way.) Both grew up in the suburbs, far from obvious signs of queer life; both explored their gender identity in similar manners; both, in their own specific ways, had come up against the limits of familial or communal love. The connection was instant. Cette culture a été une bouée de sauvetage pour Jazmine. Elle lui a donné un langage pour comprendre qui elle était, et une figure maternelle qui, depuis, l'a guidée dans sa vie. Elle avait 18 ans lorsqu'elle a découvert ce milieu, entourée de deux amies qu'elle avait accompagnées au 519, rue Church, à Toronto. Elle se souvient d'avoir vu Tamar et d'avoir eu un pincement au cœur. « C'était comme se regarder dans un miroir », dit-elle, les yeux écarquillés. (Comme des miroirs, leurs descriptions sont identiques.) Toutes deux ont grandi en banlieue, loin des signes évidents de la vie queer; toutes deux ont exploré leur identité de genre de manière similaire; toutes deux, chacune à leur manière, se sont heurtées aux limites de l'amour familial ou communautaire. Le lien a été instantané.

“I think, at a time when we have so many eyes on us, and our communities are being ostracized so much in the media and in politics, it can make you feel inhuman,” she says. “And I’ve often felt like that, [as if] people don’t understand us. But when you have a chosen family, you have people who have that lived experience, who can relate to you and make you feel normal, wanted, loved, and validated. Our role is to keep that going, because there are always going to be more trans kids, more queer kids, more gay kids who will need support that maybe their bio parents can’t give them, or that they don’t have in school, their work lives, their day-to-day.” « Je pense qu'à une époque où nous sommes sous le regard de tous et où nos communautés sont ostracisées par les médias et la politique, on peut se sentir inhumain, dit-elle. Et j'ai souvent eu ce sentiment, comme si les gens ne nous comprenaient pas. Mais quand on a une famille choisie, on a des gens qui ont vécu cette expérience, qui peuvent s'identifier à nous et nous faire sentir normaux, désirés, aimés et valorisés. Notre rôle est de maintenir cette dynamique, car il y aura toujours plus d'enfants trans, plus d'enfants queers et plus d'enfants homosexuels qui auront besoin d'un soutien que leurs parents biologiques ne peuvent peut-être pas leur apporter, ou qu'ils n'ont pas à l'école, au travail, au quotidien. »

Jazmine is only 24, but already a mother to many. She tries to offer the same guidance to her kids that Tamar has offered to her. It’s not often that people in the ballroom scene decide to become parental figures, so much as others elect them. They identify in the person some rare quality of leadership, some great reserve of care, and choose them. The responsibility is enormous and not taken for granted. “My job is to be the mom, and to raise a new generation of excellence both inside and outside of ballroom,” says Tamar. “One thing that’s important to me is: don’t be sickening in ballroom and then a bum in real life.” The ambitions in one should inform success in the other. Because it’s not just about being seen, winning trophies, making a name. It’s about getting closer to yourself and summoning the strength and the bravery to overcome anything. Jazmine n'a que 24 ans, mais elle est déjà mère pour beaucoup. Elle s'efforce d'offrir à ceux-ci les mêmes conseils que Tamar lui a prodigués. Il est rare que des personnes du monde du ballroom décident de devenir des figures parentales, mais ce sont les autres qui les choisissent. Ils identifient chez une personne une qualité rare de leadership, un grand altruisme, et la choisissent. La responsabilité est énorme et n’est pas tenue pour acquise. « Mon rôle est d'être une mère et d'élever une nouvelle génération d'excellence, tant dans le monde du ballroom qu'en dehors, explique Tamar. Une chose est importante pour moi : ne pas être excellente en ballroom et ensuite nulle dans la vraie vie. » L'ambition de l'un doit guider la réussite de l'autre. Car il ne s'agit pas seulement d'être vu, de remporter des trophées, de se bâtir une réputation. Il s'agit de se rapprocher de soi-même et de rassembler la force et le courage de surmonter toutes les épreuves.

“When it comes to legacy,” says Nikolaos, “it really has to do with making sure our kids enjoy their day-to-day lives. You have a ball once a month, but you have to live the other 30 days from ball to ball. And I want to make sure that, in that space, they feel affirmed. That they feel like they’ve got some motion. That they feel like they’re happy to be alive.” « Quand on parle d'héritage, explique Nikolaos, il s'agit avant tout de s'assurer que nos enfants profitent de leur quotidien. Il y a un bal chaque mois, mais il faut vivre les 30 jours qui suivent. Et je veux m'assurer que, dans cet espace, ils se sentent épanouis, qu'ils aient l'impression d'être en mouvement, qu'ils soient heureux d'être en vie. »

Veuillez noter que l’utilisation de certains termes en anglais dans cette campagne reflète la terminologie reconnue et adoptée par les communautés ‘Ballroom’ à travers le monde. Certains mots comme ‘Ballroom’, ‘Performance’ ou ‘Runway’ portent une signification culturelle précise et sont volontairement conservés en anglais afin d’honorer et de préserver l’héritage vivant de cette culture.