After a stay at Ode, Erica Herbert will likely send you off with a bear hug. As the face of the Dundas West hotel that she co-founded with her daughter, Tiffany Ramsubick-Plange, Erica can’t help but play mom to those who call her sanctuary their temporary home. “The guests are very obsessed with my mom—she’s like their mom,” Tiffany laughs. “She has this philosophy of unreasonable hospitality.” Erica’s even been known to bring guests bandages for their city-ravaged feet. No matter what, you’ll feel the love.

Moving to Toronto from Tobago, Erica understood at a young age what it meant to be valued and appreciated in a home away from home. Tapping into her entrepreneurial spirit many moons ago—and always dreaming of her ‘Freedom 55’—Erica saw potential in a slender building in pre-gentrified Little Portugal, long before it became the nucleus of cool it is now. Erica originally managed short-term rentals in the space, but Tiffany eventually got her mom thinking bigger.

“The seed was planted by Tiffany in 2017,” Erica says. “Ode came out of her vision. I laid the foundation and then the next generation is going to take it to the next level.” Tiffany’s blueprint put Toronto’s vibrant arts community front and centre, while celebrating the whole family’s love of the neighbourhood. “It’s a real family endeavour,” notes lawyer Tiffany who is joined by her doctor sister, Chanelle, engineer brother, Nicholas, and front-end developer sister, Brittney, in running the hotel. “It was planned,” jokes Erica of her little team. Ode wouldn’t be possible without each piece of the puzzle fitting together perfectly.

Après un séjour au Ode, Erica Herbert ne vous laissera probablement pas partir avant de vous avoir offert un câlin réconfortant. En tant que figure de proue de l’hôtel de la rue Dundas Ouest, qu’elle a cofondé avec sa fille Tiffany Ramsubick-Plange, Erica ne peut s’empêcher de jouer à la maman avec ceux et celles qui considèrent son refuge comme leur maison temporaire. « Les clients tombent tous sous le charme de ma mère elle devient comme leur mère pour un moment, dit Tiffany en riant. Son hospitalité surpasse toutes les attentes. C’est sa philosophie. » On raconte même qu’Erica apporte des pansements à ses clients dont les pieds sont endoloris après une journée à marcher à travers la ville. Quoi qu’il en soit, vous ressentirez sa bienveillance.

Originaire de Tobago, Erica a compris à un jeune âge ce que c’est que d’être valorisée et appréciée dans une nouvelle patrie. Tirant parti de son esprit entrepreneurial il y a belle lurette tout en rêvant à sa ‘Liberté 55’, Erica a vu du potentiel dans un immeuble élancé du Petit Portugal pré-embourgeoisé, bien avant qu’il ne devienne le quartier branché qu’il est aujourd’hui. À l’origine, l’espace était disponible pour des locations à court terme gérées par Erica, mais Tiffany a fini par convaincre sa mère de rêver plus grand.

« Le concept a été imaginé par Tiffany en 2017, dit Erica. Le Ode est né de sa vision. J’ai jeté les bases, puis la prochaine génération l’amènera encore plus loin. » Le projet de Tiffany a mis le dynamisme de la communauté artistique de Toronto à l’avant-plan, tout en célébrant l’amour de toute la famille pour le quartier. « C’est un véritable projet familial », fait remarquer l’avocate Tiffany, qui est aidée de sa sœur médecin, Chanelle, de son frère ingénieur, Nicholas, et de sa sœur intégratrice Web, Brittney, pour diriger l’hôtel. « C’était planifié », plaisante Erica en parlant de sa petite équipe. Le Ode n’aurait pas pu voir le jour sans que chaque pièce du casse-tête s’intègre parfaitement à son ensemble.

Through word of mouth—a testament to the family’s creative community—a roster of artists began to land in their proverbial lap. The art is the anchor of each room, and Alisha Sturino of Studio Otty—a designer who cut her teeth at Yabu Pushelberg—used each piece as a springboard before diving into the design. No two rooms are alike, each boasting a unique persona, custom furniture, and an adorable Smeg mini fridge. “We work with BIPOC artists as much as possible,” Tiffany says. To that end, Gabriella Lo’s enchanting mural transforms the Unbounded Room into an awe-inducing, treehouse-like space, while Jah Grey expands the concept of Black masculinity and male friendship in the Modernist Room. Grâce au bouche-à-oreille, qui témoigne de la communauté créative de la famille, un groupe d’artistes s’est mis à débarquer dans leur giron proverbial. L’art est le fil conducteur qui relie chaque chambre. Alisha Sturino du Studio Otty, une designer qui s’est fait les dents à Yabu Pushelberg, a utilisé chaque pièce comme tremplin avant de plonger dans la conception. Il n’y a pas deux chambres pareilles. Chacune est dotée d’une personnalité unique, de meubles faits sur mesure et d’un adorable réfrigérateur compact Smeg. « Nous essayons de travailler avec des artistes autochtones, noirs ou de couleur dans la mesure du possible », dit Tiffany. La murale enchanteresse de Gabriella Lo transforme la chambre Unbounded en un espace impressionnant qui fait penser à une cabane dans un arbre, tandis que Jah Grey élargit le concept de masculinité noire et d’amitié masculine dans la chambre Modernist.

Did we mention that Ode flung open its doors during the pandemic? Despite the risk, rolling the dice proved to be a brilliant move. Since day one, there’s so much appetite to support what the family believes is Canada’s only Black-owned hotel. “We think we might be the only one—which is sad,” Tiffany says, noting that there are lots of barriers to enter the space. “It’s overwhelming, and it’s international,” Erica adds. “We get a lot of love from Black Americans—they look for us. The support is amazing, amazing, amazing.” The family hopes that they can inspire other Black families and entrepreneurs to realize they, too, can do it. Ai-je mentionné que le Ode a ouvert ses portes pendant la pandémie? Malgré le risque, le projet s’est avéré être une excellente initiative. Depuis le premier jour, de nombreuses personnes soutiennent ce que cette famille croit être le seul hôtel appartenant à des Noirs au Canada. « Nous pensons que nous sommes les seuls, ce qui m’attriste », avoue Tiffany, en faisant remarquer qu’il y a beaucoup d’obstacles à surmonter pour se tailler une place dans l’industrie. « C’est énorme, et c’est international, poursuit Erica. Nous recevons beaucoup d’amour de la part de la communauté noire américaine, qui nous démontre beaucoup de respect. Leur soutien est in-croy-able! » La famille espère pouvoir en inspirer d’autres familles et entrepreneurs noirs à se rendre compte qu’ils peuvent, eux aussi, réussir.